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Le loup est de retour en Wallonie depuis 2016. Cinq individus mâles ont été repérés dans la Région. Le cinquième a été identifié à Havelange le 1er août dernier. Selon le Réseau loup, un de ces grands prédateurs a élu domicile sur le territoire wallon. Il s’agit d’un individu de lignée polonaise aperçu pour la première fois en juin 2018. L’animal laisse régulièrement des indices de sa présence sur le territoire : restes de proies, déjections, poils, etc.
GW926m devient Akela
Le loup résident des Hautes Fagnes porte le matricule GW926m. Le Réseau loup a souhaité lui donner un nom afin de faciliter la communication entre ses différents acteurs (Service Public de Wallonie, naturalistes, chasseurs, éleveurs et gardes-forestiers) et avec le grand public. Le Réseau loup a demandé à chacun de ses acteurs d’émettre une proposition : Fagnus (proposition du Département Nature et Forêt, SPW), Wolfgang (proposition du Département de l'Etude du milieu naturel et agricole, SPW), Akela (proposition des représentants des éleveurs), Romulus (proposition des représentants des chasseurs) et Lucky (proposition des représentants des naturalistes). Un sondage a été lancé le 12 août. Plus de 19.000 personnes ont voté pour leur nom préféré. Akela est arrivé en tête avec 39,5% des suffrages devant Fagnus, Wolfgang, Romulus et Lucky. Le loup résident des Hautes Fagnes portera désormais le nom du célèbre personnage de Rudyard Kipling dans le livre de la Jungle…
Une présence positive pour la nature en Belgique
Le loup se nourrit principalement de cerfs, chevreuils et sangliers. Il attaque les animaux domestiques par facilité. Certains éleveurs redoutent l’arrivée du grand prédateur. Actuellement, la présence du loup en Wallonie ne représente pas une grande menace. Seulement deux attaques contre des moutons ont été enregistrées depuis 2016. De plus, les « pièges photographiques » installés dans les forêts montrent que les herbivores sont toujours présents sur le territoire du loup. Le retour de l’animal en Wallonie est bénéfique pour la nature et la biodiversité. Sa présence impacte le comportement des herbivores qui se déplacent plus. Cela permet à la forêt de mieux se régénérer puisque la végétation aux endroits occupés par les herbivores est moins impactée.