Les savanes boisées du Miombo s’étendent sur une large partie de l’Afrique centrale et australe. Peu peuplées, elles sont composées de prairies, de savanes et de zones arbustives. Cette zone naturelle est primordiale pour la protection d’espèces emblématiques comme l’éléphant, le rhinocéros, la girafe ou encore le lion. Les savanes boisées du Miombo doivent faire face à d’importants défis de préservation des espèces et de lutte contre le braconnage et la déforestation.
54 %
des 8 500 espèces végétales des savanes boisées du Miombo sont endémiques.
160 000
éléphants vivent dans la région des savanes boisées du Miombo, soit près de la moitié des éléphants de savane d’Afrique.
12 700 km²
C'est la surface forestière que la savane boisée du Miombo perd chaque année. Cela représente plus d'un tiers de la superficie de la Belgique.
Ce que le WWF fait pour protéger les savanes boisées du Miombo
Les savanes boisées du Miombo sont une zone relativement préservée mais le développement de la région nécessite une attention particulière pour préserver les habitats naturels qu’elles abritent.
Le WWF y agit pour protéger la biodiversité, atténuer les conflits entre la faune et les populations locales et stopper la dégradation de l’environnement.
Les savanes boisées du Miombo se situent en Afrique centrale et australe et s’étendent sur différents pays : Angola, République démocratique du Congo, Malawi, Mozambique, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe
Superficie
2,7 millions km²
Climat
Tropical, subtropical et tempéré selon les régions
Au Malawi, nous travaillons à restaurer les populations d'animaux sauvages tout en prévenant les conflits avec les humains et en luttant contre le braconnage.
En Zambie, nous conservons les précieuses prairies et savanes boisées, et nous travaillons avec les communautés pour prévenir les conflits avec la faune.
Protéger les savanes boisées du Miombo, c’est aussi agir sur
BRACONNAGE
Les savanes boisées du Miombo, notamment en Zambie, sont sujettes au braconnage et au trafic d’espèces sauvages. Des menaces qui touchent particulièrement durement les éléphants.
La population de la région du Miombo est en constante augmentation. Cette croissance a des conséquences sur la disparition d’espèces et de plantes sauvages. L’arrivée de l’humain autour des aires protégées engendre aussi une hausse des conflits avec la faune.
Dans les savanes d'Afrique, l'éléphant est menacé par le braconnage et la destruction de son habitat. Au Malawi, le WWF-Belgique soutient la gestion de trois parcs où les populations d’éléphants augmentent de 7 % par année. Et en Zambie, le Parc national de Sioma Ngwezi a été sécurisé.
Dans le Parc national des plaines de Liuwa, en Zambie, il ne restait qu’un seul lion. Suite à des réintroductions et à la croissance naturelle de l’espèce, on y compte maintenant 13 lions dont 3 petits. Au Malawi, dans les parcs de Majete et Liwonde, les lions ont augmenté de 70 % depuis 2018, pour atteindre 31 lions en 2020.
Le rhinocéros noir est une espèce prioritaire dans les parcs soutenus par le WWF au Malawi. Leur population y a augmenté de 27 à 58 individus depuis 2018. Ceci inclut une translocation de 17 rhinocéros noirs depuis l’Afrique du Sud en 2019, afin d’augmenter les populations et leur diversité génétique.
Les savanes boisées du Miombo sont un vaste écosystème de 2,7 millions de km² qui traverse l’Angola, la République démocratique du Congo, le Malawi, le Mozambique, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe.
LE SAVIEZ-VOUS ?
160 000 éléphants vivent dans la région des savanes boisées du Miombo, soit près de la moitié des éléphants de savane d’Afrique. La région abrite également des rhinocéros noirs, des lions, des guépards, des chiens sauvages, des hyènes, des crocodiles du Nil ou encore des hippopotames et des gnous.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Les savanes boisées du Miombo sont considérées comme la dernière frontière de la nature sauvage dans cette région où les habitats de la faune sont de plus en plus convertis en terres agricoles.
LE SAVIEZ-VOUS ?
Le défrichement des forêts engendre une diminution de stockage de carbone, qui est alors libéré sous forme de gaz à effet de serre, nocif pour l’environnement. D’où l’importance de garder les écosystèmes naturels intacts.
Le saviez-vous ?
31 % du territoire de la Zambie est composé de 20 parcs nationaux et de 36 aires de protection de la faune.
J’ai été impressionné par le retour de 6 espèces de vautour (dont 4 sont menacées) dans le Parc National de Liwonde au Malawi. Les vautours se nourrissent des carcasses fraîches laissées par les lions et les guépards et diminuent ainsi le risque de propagation de maladies.
C’est grâce à votre soutien que nous pouvons poursuivre notre travail de protection de l’environnement pour construire un monde dans lequel l’humain vit en harmonie avec la nature. Une nature vivante et résiliente, que nous pourrons fièrement transmettre aux générations suivantes. Il existe une multitude de possibilités pour agir ensemble !