Live blog COP27

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Charm El-Cheikh - Depuis l'Égypte, ce liveblog vous emmène dans les coulisses de la COP27, où des dirigeants et dirigeantes du monde entier vont convenir de nouveaux accords pour lutter contre le changement climatique. Vous pouvez suivre ici quotidiennement les événements, actions, rencontres et faits les plus marquants de la COP27.

SAMedi 19 Novembre

Aujourd'hui, les conclusions devraient arriver. Les négociations sont difficiles et, lors d'une conférence de presse improvisée ce matin, le commissaire européen Frans Timmermans a ajouté une pression supplémentaire : "Mieux vaut une absence de décision qu'une mauvaise décision." Lors de la conférence de presse officielle un peu plus tard, le président de la COP, Sameh Shoukry, a laissé entendre qu'il souhaitait poursuivre les négociations. Et ainsi les négociations continuent. Beaucoup d'observateur·rices partent aujourd'hui après 2 semaines épuisantes, ils devront apprendre les résultats de cette COP par les médias encore nombreux sur le lieu de la conférence.

Les négociations se poursuivront éventuellement toute la journée et la nuit de samedi à dimanche. Un accord a été trouvé, il prévoit enfin un fonds pour les dommages et les pertes. Ce fonds aidera les pays en développement à compenser les pertes qu'ils subissent déjà. Mais malheureusement, aucun progrès n'est à signaler en termes de réduction des émissions. Cependant, c'est le seul moyen de s'assurer qu'il y aura moins de dommages et de pertes dans un avenir proche.

L'analyse finale du WWF peut être lue dans ce communiqué de presse.

vendredi 18 Novembre

Aujourd’hui, c'est le dernier jour de la COP. Du moins en théorie, car en pratique, les négociations débordent généralement sur le samedi. Hier soir, nous avons appris que les négociations pourraient même se poursuivre jusqu'à dimanche. La dernière fois que cela s'est produit, c'était à la COP25 à Madrid... et cela a échoué. C'est-à-dire qu'il n'a pas été possible de parvenir à un accord final.

Alors que la deuxième semaine touche à sa fin et que la déception à l'égard des textes existants a prévalu jusqu'à hier soir, un léger retournement de situation semble finalement se dessiner. Selon les spécialistes du WWF, il y aura une amélioration de la "cover-decison", qui est le résumé général des résultats de la COP, et qui fait encore l'objet de retouches constantes jusqu'à ce que le consensus requis soit atteint entre tous les pays. Il contient des références aux solutions basées sur la nature, aux océans et à la cryosphère (c'est-à-dire le monde de l'eau douce sous forme solide, comme la neige, le pergélisol, la banquise ou les glaciers). Mais la suggestion de l'Inde d'éliminer progressivement tous les combustibles fossiles n'y figure pas pour le moment et le manque d'ambition des plans climatiques existants pour réduire les émissions n'est pas encore abordé non plus.

Après que le commissaire européen Timmermans a jeté un pavé dans la mare en proposant soudainement un fonds pour les pays les plus vulnérables, le débat sur les pertes et dommages connaît une relance qui fait l'objet de vifs débats. L'Europe pense que la base des pays donateurs devrait être plus étendue. Un compromis peut éventuellement émerger quant aux pays qui pourraient faire partie des bénéficiaires de ces fonds. Nous gardons espoir !

jeudi 17 Novembre

Pour montrer aux médias belges ce que nous entendons par "solutions basées sur la nature", nous quittons l'agitation de la COP et nous nous éloignons dans le désert, à l'extrémité du Sinaï. Là où les montagnes pointues de la péninsule rencontrent les eaux bleues de la Mer rouge, se trouve le plus ancien parc naturel d'Égypte : Ras Mohammed. Une bande de terre étroite et extrêmement sèche surplombe la confluence du golfe d'Aqaba et du golfe de Suez. Mais malgré l'aridité et le climat désertique (les températures grimpent régulièrement à 45° Celsius en été), on trouve un écosystème unique sur la péninsule.

En franchissant une colline par une route de gravier, nous apercevons soudain un ruban vert le long des deux côtés d'un petit canal maritime qui sépare une petite île du reste de la péninsule. Le feuillage dense ressemble à une véritable bande forestière, mais en nous approchant, nous découvrons que les arbres sont enracinés dans l'eau de mer. Ce sont des Avicennia marina et ils peuvent faire face à des conditions incroyablement difficiles, notamment les eaux très salées de la mer Rouge. Nous avons donc affaire à une mangrove.

Les mangroves éliminent 4 à 5 fois plus de CO² émis par l'humain que les forêts tropicales. En outre, ils constituent de fantastiques boucliers contre les tsunamis et les tempêtes en mer. Leurs racines robustes arrêtent les vagues et absorbent les chocs. Enfin et surtout, elles sont le berceau d'une multitude d'espèces marines. Parmi les racines, les petits poissons peuvent grandir en toute sécurité et toutes sortes d'autres petits animaux qui forment la base de la chaîne alimentaire marine y trouvent un abri. En d'autres termes, les mangroves font partie de ce que la nature a de mieux à offrir. Il est important et nécessaire de travailler pour les protéger et les restaurer.

mercredi 16 Novembre

Aujourd'hui, c'est le jour de la biodiversité ! Pour la première fois, le sujet a eu droit à une attention particulière lors d'une COP sur le climat et il était grand temps. Depuis plusieurs années, le WWF affirme que la nature et le climat sont les deux faces d'une même pièce. Le WWF a publié le rapport "L'alliée secrète de notre climat", qui le confirme. Des expert·es ont épluché les rapports du GIEC sur l'état du climat et ont cherché à voir quel est son lien avec la biodiversité.

La conclusion donne à réfléchir : au cours des dix dernières années, pas moins de 54 % du CO2 émis par l'humain a été absorbé par la nature - 31 % au niveau terrestre et 23 % par les océans. En d'autres termes, si la nature n'avait pas absorbé plus de la moitié de toutes nos émissions, le réchauffement aurait été beaucoup plus rapide. De plus, il est inquiétant de constater que la déforestation et la destruction de la nature réduisent la capacité de la nature à absorber nos émissions.

Le message numéro un reste donc le suivant : il faut réduire rapidement et radicalement les émissions si nous voulons éviter un réchauffement plus intense. D'autre part, il est tout aussi urgent de protéger et restaurer la nature afin qu'elle puisse continuer à jouer le rôle qu'elle a toujours joué : celui de notre meilleur allié. Ces deux éléments sont principaux dans la liste de souhaits du WWF pour cette COP : une mention du rôle de la nature et des solutions basées sur la nature dans le texte final et une référence au sommet de la biodiversité COP15 à Montréal, le mois prochain, où des décisions clés doivent être prises pour arrêter le déclin de la nature.

mardi 15 Novembre

Ce mardi 15 novembre est rythmé par le thème de l'énergie. Il s'agit bien sûr d'une partie essentielle des négociations ainsi qu'une question d'actualité avec la crise énergétique à laquelle de nombreux pays sont actuellement confrontés. Aujourd'hui, le WWF et le PNUD (Programme des Nations unies pour le développement) ont lancé " l’Alliance pour une transition énergétique juste". L'initiative vise à mobiliser les citoyen·nes, les gouvernements et le secteur privé pour une transition réussie vers les énergies renouvelables.

L'appel de l'Inde à éliminer progressivement non seulement le charbon, comme convenu à Glasgow l'année dernière, mais aussi tous les combustibles fossiles, a offert une lueur d'espoir dans des négociations jusqu'ici difficiles. On espère maintenant que cet appel soit repris dans le texte final de la COP.

Pendant ce temps, les pourparlers se poursuivent. Un accord sur le financement des pertes et dommages semble encore loin d'être conclu, les pays industrialisés refusant pour l'instant de s'engager sur quoi que ce soit. De grandes questions demeurent également autour de l'adaptation au changement climatique, mais la volonté de parvenir à un accord demeure. En ce qui concerne l'ambition de limiter le réchauffement à 1,5°C, tout le monde s'accorde à dire que cette COP pourrait être la dernière chance d'y parvenir. De nombreux observateur·rices supposent aujourd'hui que nous allons dépasser temporairement la barre du 1,5°C.

Lundi 14 Novembre

La deuxième semaine de cette COP a débuté par une journée axée sur les thèmes du genre et de l'eau. Deux thèmes qui ont beaucoup de liens avec les questions climatiques. Par exemple, l'impact du changement climatique est inégalement réparti et, dans les pays les moins favorisés, il retombe encore très souvent sur le dos des femmes, qui tentent de maintenir leur famille en vie alors que la sécheresse détruit les cultures ou le bétail. Les catastrophes climatiques sont aussi très souvent liées à l'eau de pluie qui tombe en trombe ou pas du tout pendant des mois.

La Zambie subit l'une de ces situations actuellement, nous apprend Nachilala Nkombo, directrice du WWF Zambie. En ce moment même, une partie de sa capitale, Lusaka, est sous les eaux (et ce n'est pas la première fois) en raison des récentes inondations. Au début de cette année, le pays a connu une grande sécheresse. Cette situation est problématique dans tout pays, mais surtout en Zambie, où l'agriculture et l'élevage ne peuvent se passer d'une quantité suffisante d'eau douce. En outre, l'approvisionnement énergétique de la Zambie dépend à plus de 90 % de l'hydroélectricité. En temps normal, cela rend le pays très indépendant des pays étrangers pour son énergie. Mais les temps changent, dit Nachilala. Les faibles niveaux d'eau réduisent l'hydroélectricité et mettent désormais en péril l'approvisionnement en énergie.

En ce qui concerne le financement de l'adaptation et la compensation des pertes et dommages, l'un des grands thèmes de cette COP, seules de petites promesses ont été faites (y compris les 25 millions alloués par notre pays au Mozambique pour l'aider à mieux se préparer aux catastrophes climatiques). Toutefois, les pays industrialisés veulent retarder toute décision sur un mécanisme financier jusqu'en 2024. John Kerry, l'envoyé spécial des États-Unis pour le climat, propose de faire payer une partie des coûts par le secteur privé, mais cette proposition se heurte également à des résistances car elle obligerait les pays industrialisés à fuir leurs responsabilités.

Il y a encore beaucoup d'obstacles à surmonter en cette deuxième semaine …

Samedi 12 Novembre

Cette journée était notamment dédiée à l’agriculture et aux systèmes alimentaires, et c’est une première pour une COP ! C’est pourtant un sujet très important dans le cadre de la lutte climatique: on estime que plus d'un tiers des émissions globales de gaz à effet de serre proviennent de nos systèmes alimentaires. Pour reconnaître le potentiel unique de l’agriculture face aux changements climatiques, l’ “ Action commune de Koronivia pour l'agriculture” avait été établie lors de la COP23 en 2015. Le problème, c’est que les parties n’ont pas encore pu décider d'un mandat pour l'avenir de ce travail conjoint sur l’agriculture.

A midi, sous l’impulsion de la société civile, plusieurs centaines de personnes ont marché, dans l’enceinte même de la COP, pour réclamer l’action et la justice climatique. Les membres du WWF ont bien évidemment pris part à cette manifestation, en scandant notamment: “We won’t forget, every climate promises must be kept”, ce qui signifie, “Nous n’oublierons pas, chaque promesse climatique doit être tenue”. 

De nombreux·ses manifestante·s brandissaient des messages se rapportant au sujet des pertes et dommages, que nous évoquions plus tôt cette semaine, rappelant aux pays les plus riches de la planète qu’ils doivent élaborer et respecter des plans climatiques pour venir en aide aux pays les plus vulnérables face aux effets du changement climatique, et qui les subissent déjà de plein fouet. 

Vendredi 11 Novembre

Ce vendredi 11 novembre, c’était la journée dédiée à la décarbonisation. Décarboniser, cela signifie réduire progressivement sa consommation d'énergies qui émettent du gaz à effet de serre, et c’est ce que les pays doivent réaliser urgemment afin de limiter le réchauffement climatique sous la barre d’un degré et demi. 

Le président américain Joe Biden est venu s’exprimer à Charm El-Cheikh. Il a assuré que les Etats-Unis respecteraient leurs plans climatiques nationaux pour réduire leurs émissions et a appelé “tous les pays” à en faire de même. 

Alors que les membres de l’administration américaine arrivaient sur le site, plusieurs groupes issus de la société civile ont “inondé” symboliquement la COP à l’aide de banderoles bleues, pour appeler les pays les plus riches, qui sont aussi ceux qui polluent le plus, à payer pour les réparations climatiques et à financer les “pertes et dommages” dus au climat. 

Jeudi 10 Novembre

En ce “Jour de la Science”, de nombreux événements et débats d’expert.es ont mis en avant les résultats des rapports liés à l’évolution du climat et à leurs recommandations. La science est claire: nous devons nous diriger vers un réchauffement maximal de la planète de 1,5 degré pour éviter des effets dévastateurs liés au changement climatique. 

En marge de ces événements, les négociateurs et négociatrices se sont réuni·es tout au long de la journée et jusque dans la nuit pour discuter des questions liées au financement climatique et de sa mise en œuvre, du renforcement de l'ambition et de la mise en œuvre des mesures d'atténuation.

La journée était également dédiée à la jeunesse et aux générations futures. La jeunesse belge est notamment représentée à la COP27 par deux délégué·es climat à l’ONU. L’enjeux climatique est crucial pour l’avenir des générations futures et il est essentiel qu’elles puissent faire entendre leur voix dans ce sommet mondial. 

Une action s’est également tenue pour la défense des droits humains. Les acteur·ices de la société civile se sont vêtu·es de blanc pour réclamer la justice sociale et la respect des droits humains, sans lesquels il ne peut y avoir de justice climatique. 

Mercredi 9 Novembre

Avant toute chose, nous revenons sur un événement qui s’est déroulé mardi soir au pavillon du WWF : le lancement du rapport Amazonie Vivante, qui montre à quel point ce biome est crucial pour l’avenir de notre planète.

En effet, si la forêt amazonienne disparaît, il sera impossible de limiter le réchauffement de la planète à 1,5°C, puisqu’elle retient des quantités énormes de CO2 dans sa végétation et ses sols. Dans le même temps, le carbone stocké depuis des siècles en Amazonie est également libéré à un rythme accéléré en raison de la déforestation, des incendies et des activités de production non durables. Vous pouvez consulter le rapport (en anglais) ici.

Ce mercredi 9 novembre, c’était notamment la "Journée de l'Afrique", et un certain nombre d'événements organisés dans le pavillon du WWF étaient axés sur le renforcement de l'action climatique sur le continent hôte de la COP27. C’est très important, car le continent africain est particulièrement exposé au changement climatique: il se réchauffe 1,5 plus rapidement que la moyenne mondiale, et en subit de graves conséquences. Sur le continent, on estime qu’entre 106 et 108 millions de personnes seront exposées à la montée du niveau des eaux, et que 17 à 40 millions de personnes sont susceptibles de devoir fuir en raison des menaces climatiques.

C’était également une journée dédiée aux finances sur le calendrier de la présidence de la COP. Vous l’aurez compris, c’est un thème clé pour la conférence, car le financement de l'action climatique est encore terriblement insuffisant et le système financier mondial doit s'aligner sur l'Accord de Paris.

Mardi 8 Novembre

Ce mardi, c’était la seconde journée consacrée aux discours des dirigeants et dirigeantes de la planète. Le premier ministre Alexander De Croo, s’exprimait aujourd’hui à 16 heures. Il a rappelé que la lutte pour le changement climatique était une lutte pour notre survie.

Pour rappel, la Belgique fait partie des pays industrialisés qui comptent les émissions historiques de gaz à effet de serre les plus élevées. Notre pays pourrait et devrait donner des signaux forts, en montrant qu'il veut prendre ses responsabilités dans la lutte contre le changement climatique, en prenant des mesures fortes en faveur du climat au niveau national. Mais aussi en rejoignant des coalitions pour une plus grande ambition, poussant le monde entier à atteindre l'objectif de 1,5°C, en augmentant ses contributions au financement climatique pour soutenir clairement les pays en développement, et en défendant la nécessité de régler parallèlement les crises du climat et de la nature.

Plus tôt dans la journée, le WWF a tenu sa première conférence de presse de la COP, dans la salle « Louxor ». Fernanda Carvalho, directrice politique des questions liées au climat et à l’énergie au WWF, Stephen Cornelius, vice-directeur du département climat et énergie au WWF et Fran Price, directrice mondiale des forets au WWF et Huma Khan, responsable mondiale pour la communication sur les forêts au WWF ont répondu aux journalistes du monde entier.

Ils et elles ont notamment réagi au lancement d’un groupe de dirigeants et de dirigeants de 26 pays qui se sont engagés pour protéger les forêts et le climat : le « Forests and Climate Leaders Partnership ». Leur ambition est d’arrêter et d’inverser la perte de forêts et la dégradation de terres d’ici à 2030. Pour le WWF, ce partenariat peut jouer un rôle important dans l'arrêt de la déforestation et de la conversion des écosystèmes à condition qu'il assure le suivi, la transparence et la responsabilité, sinon les engagements ne resteront que de belles paroles sur le papier. Vous pouvez lire la réaction complète ici.

Lundi 7 Novembre

La COP 27 a en réalité déjà commencé officiellement ce dimanche 6 novembre, à Charm El-Cheikh, en Egypte, avec une cérémonie d’ouverture et le discours inaugural du ministre égyptien des Affaires étrangères Sameh Choukri, qui est le président de cette édition du sommet climatique sur le climat.

Ce dimanche a également vu l’adoption d’un point très important dans l’agenda des discussions de la COP27, celui sur les mécanismes de financement pour faire face aux pertes et dommages subis (le terme “loss and damage” en anglais), qui sont liés aux effets néfastes du changement. Ce sujet crucial sera donc sur la table des discussions. Il est important qu’une solidarité internationale se mette en place avec des aides financières concrètes pour les pays les plus vulnérables aux effets du changement climatique.

Ce lundi, c’est le sommet des dirigeants et dirigeantes qui s’est ouvert, avec un discours fort du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres, qui a évoqué les terribles inondations au Pakistan et a parlé d’”enfer climatique”, vers lequel nous nous dirigeons “avec un pied sur l’accélérateur”.

110 chef·fes d’Etat et de gouvernement sont attendu·es à la COP durant ces deux jours. Notre Premier ministre, Alexander De Croo, est présent, et a rencontré les membres de la Coalition Climat, dont le WWF fait partie. La discussion a été constructive, et les expert·es des associations impliquées dans la lutte contre le changement climatique ont rappelé les grandes attentes à l’égard de notre gouvernement.

A noter que la Belgique a fait, ce lundi, une annonce qui pourrait inspirer d’autres engagements similaires: notre pays a noué un programme de collaboration avec le Mozambique pour l’aider à faire face aux conséquences du changement climatique. Ce sont 2,5 millions qui ont été débloqués pour ces “loss and damage” subis.

Le pavillon du WWF a également ouvert officiellement, avec une conférence de presse sur les grandes attentes de l’organisation lors de cette COP, et un discours très inspirant de Manuel Pulgar Vidal, responsable mondial du climat et de l’énergie au WWF, qui a lui-même été président d’une COP (la COP20 à Lima au Pérou). Vous pouvez revoir cet événement ici.