Plongeon dans les profondeurs de l’océan

Plongeon dans les profondeurs de l’océan

Samedi aura lieu l’annuelle Journée mondiale de l’océan. À cette occasion, les messages sur la dégradation de l’océan seront omniprésents. Bien que ces préoccupations soient fondées, nous souhaitons aujourd’hui mettre en lumière la beauté et les mystères que renferme cet immense écosystème. Car rappelons-le : nous ne pouvons protéger que ce que nous connaissons. Alors plongez avec nous à la découverte des abysses de l’océan !

L’océan couvre plus de 70% de la surface du globe. Pourtant, nos connaissances sont encore très limitées en la matière. Et pour cause : certains de ses mystères se trouvent à 10 km sous le niveau de la mer !

Et de la même manière que nous ne trouvons pas les mêmes espèces sur la plage qu’à 4 000 mètres d’altitude, l'océan se compose de plusieurs couches distinctes. Chacune a ses propres caractéristiques en termes de lumière, de pression et, bien évidemment, de biodiversité marine. Chacune renferme un monde, dont voici un tout petit aperçu, un amuse-bouche pour éveiller votre curiosité.

Zone épipelagique (0 - 200 mètres)

De naam van deze zone komt uit het Grieks en betekent 'aan de oppervlakte van de zee'. Deze zone is dus het minst diep. De Cette zone, qui signifie « à la surface de la mer » en Grec, est la plus superficielle. On l’appelle également zone photique, parce qu’elle est exposée à une lumière solaire suffisante pour que s’y produise encore la photosynthèse. C'est ici que l'on trouve la majorité de la vie marine, y compris le plancton, les poissons, les tortues et les mammifères marins comme les dauphins. Les récifs coralliens évoluent également dans cette couche, fournissant un habitat essentiel pour de nombreuses espèces.

Tortue verte

Zone mésopélagique (200 - 1 000 mètres)

Aussi appelée la zone aphotique ou zone crépusculaire, cette couche reçoit une lumière limitée, insuffisante pour la photosynthèse. Les animaux de cette zone sont des poissons ou invertébrés robustes : on y retrouve les requins des grands fonds, les calmars, les poissons-lanternes et certaines méduses, qui ont souvent des adaptations bioluminescentes pour attirer les proies ou échapper aux prédateurs. Là, les espèces ont deux options pour se nourrir : soit elles attendent que des particules provenant de la couche supérieure tombent, soit elles sont capables de remonter à la surface pour se nourrir.

Au niveau de la température, l’océan atteint environ 2°C à partir de 500 à 800 mètres de profondeur, et ne varie que peu à partir de là.

Requin bleu

Zone bathypélagique (1 000 - 4 000 mètres)

Connue sous le nom de zone de minuit, cette couche est complètement dépourvue de lumière solaire. La vie y est plus rare et souvent spécialisée. C’est là que vivent notamment les calmars géants, certaines méduses, les baudroies abyssales et des crustacés adaptés à des conditions de pression extrême et de faible nourriture.

C’est dans cette zone que repose le Titanic. Situé à environ 3 800 mètres sous le niveau de la mer dans l'Atlantique Nord, ce site est devenu un écosystème en soi, où les bactéries spécialisées décomposent lentement les métaux du navire.

Tiburonia granrojo, une méduse

Zone abyssopélagique (4 000 - 6 000 mètres)

Cette couche, parfois appelée désert de l’océan, est un milieu extrême : température proche de zéro, noirceur totale, pression intense et eau presque dépourvue d’oxygène, elle n’accueille plus que quelques êtres vivants très spécialisés.

Cette zone couvre pourtant 83% de la surface totale de l’océan et 60 % de la surface de la Terre !

Poisson trépied

Zone hadopélagique (plus de 6 000 mètres)

Dans les abysses les plus lointaines, on retrouve aussi quelques formations très profondes, qui ressemblent à des canyons : les fosses. On parle aussi de zone hadale, venant du Grec Hadès, dieu grec des enfers.

Cette zone n’est pas continue : la croûte terrestre comprend 33 fosses. Cinq sont mêmes connues pour avoir des profondeurs supérieures à 10 kilomètres ! Le point le plus profond enregistré se situe dans la fosse des Mariannes, dans l’océan Pacifique, à 10 924 mètres en dessous du niveau de la mer. On l’appelle le Challenger Deep.

Remontons à la surface

L’océan peut sembler vaste et indestructible, mais la réalité est qu'il est en grave danger. Nous avons déjà perdu la moitié de nos récifs coralliens et de nos mangroves, qui comptent parmi les habitats les plus importants de la planète. De plus, nous poussons de nombreuses populations de poissons cruciaux au bord de l'effondrement, menaçant les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire des populations, ainsi que la survie d'autres espèces, y compris les oiseaux marins, les tortues et les dauphins.

Les effets de la pollution plastique…

La pollution - des plastiques aux déversements de pétrole en passant par les produits agrochimiques - nuit également à la nature et contamine les chaînes alimentaires. Et le changement climatique rend l’océan plus chaud et plus acide, ce qui sera catastrophique si rien n’est fait pour y remédier.

L’Océan en Chiffres

💲: 2,5 billiards de dollars américains - valeur annuelle estimée de l'économie océanique
🌊: 2/3 des produits de la mer dépendent d'un océan en bonne santé
💭: 30 % des émissions anthropiques de CO2 sont absorbées par l'océan
👨‍👩‍👦: 500 millions de personnes dépendent des ressources côtières pour se nourrir
🐠: 90 % des fruits de mer dans le monde proviennent de la pêche artisanale

Ensemble, restaurons la nature pour assurer l’avenir de toutes les espèces.