La communauté Maasai au cœur de la conservation au Kenya et en Tanzanie

La communauté Maasai au cœur de la conservation au Kenya et en Tanzanie

Les progrès que nous avons accomplis ensemble... 

Les Maasai ont vécu dans les vastes plaines du Kenya et de la Tanzanie de génération en génération, menant leurs troupeaux de bétail au gré des saisons et fidèles à leur identité culturelle. Ils vivent en étroite harmonie avec la nature et sont les gardiens de certains habitats sauvages parmi les plus spectaculaires de la planète. Leur terre ancestrale est celle des éléphants et des lions qui s’y promènent encore en liberté, et elle est traversée par les routes de migration de vastes troupeaux de zèbres, de gnous et de gazelles. 

Mais le mode de vie traditionnel des Maasai est en train de changer. Les pressions humaines, telles que le développement non durable, augmentent. Les sécheresses et les catastrophes environnementales inattendues se multiplient en raison du changement climatique. Humains et animaux sont de plus en plus en contact, tandis que des approches de conservation dépassées, visant à exclure les populations des réserves de faune sauvage, ont également provoqué des conflits.  

Avec nos partenaires, nous avons travaillé avec des communautés au Kenya pour créer de nouvelles zones de conservation communautaires, où les communautés autochtones gèrent légitimement leurs terres, avec la faune et les ressources qu’elles englobent. Nous les soutenons dans la gestion de l’habitat et des pratiques d’élevages, et les accompagnons dans le renforcement de leurs moyens de subsistance, notamment par le biais de l’écotourisme.  

Ces zones affichent déjà des résultats positifs. Le nombre d'animaux sauvages augmente, tout comme celui des recettes touristiques avant la crise sanitaire mondiale. Un bel exemple que l’humain et la nature peuvent prospérer ensemble, comme ils l'ont toujours fait.  

Les défis que nous devons encore relever... 

Les peuples indigènes et les communautés locales sont les gardiens d'un grand nombre des lieux naturels les plus importants du monde. Ces « territoires de la vie » abritent environ 40 % des terres encore relativement épargnées par les activités humaines, y compris certains des habitats sauvages les plus riches et des forêts qui stockent de grandes quantités de carbone. 

La protection de ces « territoires de la vie » est essentielle pour faire face aux crises du déclin de la nature et du changement climatique. Elle contribue également à concrétiser notre vision d'un monde où les humains et la nature s'épanouissent ensemble tout en préservant le riche patrimoine culturel de ceux qui y vivent. Pourtant, elles sont chaque jour davantage soumises à la pression de l'agriculture non durable, de l'exploitation forestière, de l'exploitation minière et du développement des infrastructures.

Dans de trop nombreux cas, les droits des peuples indigènes et des communautés locales à décider de l'avenir de leurs terres ancestrales ne sont pas reconnus. Ils peuvent faire l'objet de menaces et de violences, et leurs voix sont souvent ignorées ou marginalisées. Les initiatives de conservation, elles aussi, n'ont parfois pas tenu compte de leurs impacts potentiels sur les communautés.  

Nous pensons que la conservation et les droits humains sont inextricablement liés. Dans le monde entier, nous œuvrons main dans la main avec les peuples autochtones et les communautés locales afin qu’ils puissent gérer leurs terres de manière durable, mais aussi afin de faire entendre leur voix et faire reconnaître leurs droits. Nous sommes conscients qu'il reste de nombreux défis à relever.  

Ensemble, nous pouvons changer cela 

40 %
40 % des terres encore relativement épargnées par les activités humaines sont gardées par des peuples indigènes ou communautés locales