Bruxelles, le 24 novembre 2025 – Le sommet mondial sur le climat qui s'est tenu à Belém, au Brésil, était très prometteur, mais n'a pas abouti aux mesures décisives dont le monde a urgemment besoin. Les pays ont approuvé une série de mesures modestes, mais n'ont pas réussi à trouver un accord sur les défis les plus cruciaux auxquels nous sommes confrontés, comme l’arrêt de la déforestation.  

Bélem était l’endroit idéal pour parler de la déforestation tropicale, dont le changement climatique est à la fois une cause et une conséquence, et pour prendre des mesures politiques afin d’y mettre un terme. C’est pourquoi le Tropical Forest Forever Facility, le plus grand mécanisme de financement jamais créé pour protéger les forêts tropicales, a été lancé durant la COP30.  

Les combustibles fossiles et les forêts exclus des textes fondamentaux 

Cependant, aucun accord n’a été trouvé sur une feuille de route visant à mettre fin à la déforestation d’ici 2030. Les négociateurs et négociatrices n’ont pas réussi non plus à se mettre d’accord sur une mention directe de la transition hors des combustibles fossiles dans les textes officiels, malgré le soutien d’au moins 86 pays.

En réponse à cette impasse diplomatique, la Présidence de la COP a annoncé que le Brésil dirigerait des initiatives internationales pour élaborer des feuilles de route de sortie des combustibles fossiles et de fin de la déforestation. Ces discussions auront lieu en dehors des négociations officielles et feront rapport lors de la COP31 l’année prochaine.

Quelques avancées 

La décision formelle la plus significative a été l’approbation d’un mécanisme de transition juste visant à renforcer la coopération internationale et à soutenir les pays en développement dans la transition vers les énergies renouvelables. Le Préambule final incluait également des références bienvenues aux peuples autochtones, aux communautés locales, à l’océan et à la science.