Notre empreinte sur l’eau et la glace est titanesque

Notre empreinte sur l’eau et la glace est titanesque

Les gouvernements se réunissent à Monaco du 20 au 25 septembre pour approuver un nouveau rapport des Nations Unies sur les effets du changement climatique sur les océans, les régions polaires et les glaciers. Le vendredi 20 septembre, c’est aussi la journée d’action mondiale pour le climat. Le WWF soutient l’appel des jeunes de Youth for Climate et demande à ceux qui le peuvent de venir marcher à Bruxelles. 

 

Le nouveau rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), l’agence des Nations Unies chargée d’évaluer la science sur le changement climatique, se penche sur les effets du changement climatique sur les écosystèmes océaniques, côtiers, polaires et montagnards. Les données scientifiques devraient une fois encore souligner que le climat, les êtres humains et la nature sont fondamentalement liés. Pour le WWF, des réductions rapides et profondes des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont essentielles pour atténuer les nombreux risques climatiques et faciliter notre adaptation au changement. Les efforts visant à lutter contre le changement climatique et à mettre fin à la perte de nature doivent aller de pair.  

Encore 100 jours pour la Belgique  

La Belgique doit s’impliquer de toute urgence. Dans 100 jours, notre pays remettra la version finale de son Plan national Energie-Climat à l’Union Européenne. Ce plan doit énumérer les objectifs et les mesures concrètes à mettre en place pour arriver à une société neutre en carbone d’ici 2050. Ce même plan doit jeter les bases d’une restauration de la nature à grande échelle. Ce sont les meilleures options pour résoudre les épisodes climatiques extrêmes tels que les sécheresses, les inondations et la montée du niveau des mers et des océans.

La semaine mondiale de l’action pour le climat débutera le vendredi 20 septembre avec l’appel de Greta Thunberg et des jeunes belges de Youth for Climate à descendre dans la rue. Le WWF se joindra à la marche et appelle ceux qui le peuvent à descendre dans les rues de Bruxelles dès 13h30.

Des effets accélérés visibles partout dans le monde  

Le WWF, actif dans l’ensemble des régions analysées dans le rapport de l’ONU, espère que celui-ci insistera sur l’urgence d’agir auprès des gouvernements du monde entier. La crise climatique doit être placée de toute urgence en tête de l’agenda politique et les plans climats nationaux doivent être portés au niveau d’ambition nécessaire. Nous constatons aujourd’hui une accélération des effets du changement climatique dans le monde et nous ne pouvons plus ignorer les signaux d’alarme de notre planète. Les risques auxquels nous sommes confrontés à l’avenir sont réels. S’ils ne sont pas résolus, ils auront des conséquences désastreuses pour des millions de personnes et pour les écosystèmes les plus vulnérables.

Peter Winsor, directeur du Programme Arctique du WWF, déclare : «  Le changement climatique provoque des changements irréversibles et une incertitude pour les régions polaires. De nombreuses espèces dépendent de la banquise et leur habitat disparait. Le rythme rapide du changement climatique menace aussi les moyens de subsistance et l’existence des communautés arctiques. »

John Tanzer, reponsable du Programme mondial sur les océans du WWF, déclare : «  Les changements climatiques menacent la santé des océans et, par conséquent, le bien être humain. Des récifs coralliens et des mangroves aux populations de poissons et habitats côtiers, les changements climatiques et la pression humaine détruisent rapidement le capital naturel qui soutient la vie et les moyens de subsistance de centaines de millions de personnes dans le monde. »

Stuart Orr, responsable du programme mondial sur l’eau douce du WWF, déclare : «  Un problème crucial mais sous-exposé : l’impact irréversible du changement climatique sur les réservoirs d’eau de la planète. Dans les hautes montagnes, les glaciers fondent, la couverture de neige diminue et le permafrost dégèle, ce qui contribue à l’élévation du niveau de la mer et à l’augmentation du débit des rivières. Ces schémas menacent la résilience des communautés et la survie des espèces des montagnes jusqu’à la mer. »