Biologiste de renom spécialisée en conservation, Roseline C. Beudels-Jamar devient la nouvelle présidente du WWF-Belgique

Biologiste de renom spécialisée en conservation, Roseline C. Beudels-Jamar devient la nouvelle présidente du WWF-Belgique

Il y a dix ans, le WWF-Belgique était dans une situation financière différente et comptait un relativement faible nombre d’adhérents. Cela ne permettait pas à l’organisation de récolter assez de fonds pour ses propres projets sur le terrain. Sous la présidence de Ronald Biegs, le conseil d’administration a fixé des objectifs ambitieux et a pris des mesures financières de grande envergure. Sous sa direction, la communauté de sympathisants n’a cessé d’augmenter, pour atteindre plus de 100 000 membres en 2016. La situation financière s’est améliorée de manière significative, atteignant un revenu appréciable de 23 millions d’euros l’année passée. Ronald Biegs a également veillé à ce qu’un pourcentage plus élevé du revenu total soit directement alloué à la conservation (76 % l’année passée).

Après avoir atteint ces étapes capitales en 2016, le conseil d’administration a décidé que l’heure était venue d’ouvrir la présidence à une nouvelle personne, préférablement quelqu’un issu de la communauté scientifique, pour mettre l’accent sur ce qui compte vraiment pour le WWF : la conservation des espèces menacées et de leurs habitats. Le conseil d’administration a donc entamé un processus électoral qui a débouché sur la nomination de Roseline C. Beudels-Jamar. L’équipe du WWF-Belgique tient à exprimer sa profonde reconnaissance à Ronald Biegs pour sa formidable contribution.

En 2016, le WWF-Belgique a aussi célébré son 50e anniversaire. Toutes ces années, le WWF a soutenu une multitude de projets en Belgique dont le 'Zwin', 'les marais de la Haute Semois' et le projet 'Meuse International'. Aujourd’hui, le WWF-Belgique soutient des projets de conservation dans certaines des écorégions les plus importantes au monde : la République démocratique du Congo (RDC) , les montagnes des Carpates, les forêts tropicales en Équateur, la région du Mékong au Cambodge et le programme Arctique du WWF-International. Le WWF est donc maintenant l’une des plus importantes organisations belges de conservation de la nature. Avec près de 104 000 sympathisants, le WWF est un partenaire majeur du mouvement environnemental et pousse l’agenda écologique en avant. Le WWF a également toujours pris son rôle éducatif très à cœur. Grâce au matériel éducatif fourni par le WWF, des milliers d’écoliers ont découvert les merveilles de la nature en se forgeant une conscience écologique face aux défis que la planète doit relever.

La vision du futur : « Nature needs half »

Roseline C. Beudels-Jamar de Bolsée a débuté son mandat en tant que nouvelle présidente du conseil d’administration du WWF-Belgique le 1er janvier 2017. Biologiste spécialisée en conservation, elle possède 38 ans d’expérience de terrain acquise dans de nombreux pays dont l’Indonésie, le Rwanda, la Thaïlande, l’Inde, le Népal et les îles Comores. Dans ces pays, elle a participé à divers projets menés par des organisations internationales telles que le WWF, la FAO, le PNUD ou encore l’UE. Elle est également membre du conseil d’administration du WWF-International. La conservation de la nature est le pilier central de toute sa vie.

La vision de Roseline sur la conservation de la nature est de trouver les solutions qui mettront un terme aux extinctions massives d’espèces qui se déroulent actuellement :

« Tout d’abord, nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour maintenir et améliorer les réseaux d’aires protégées dans le monde, à la fois sur terre et en mer. Ces aires protégées sont la colonne vertébrale de la conservation de la nature. Je crois par exemple pleinement au mouvement 'La moitié pour la nature'[1]. En tant que WWF, nous avons la responsabilité d’attirer l’attention du monde sur l’extinction de masse qui est en train de se produire et viser l’extinction zéro. Mais la conservation de la nature est et doit rester un acte d’espoir. S’il n’y avait pas eu les nombreux visionnaires et personnes motivées, travaillant sans relâche à plaider la cause de la nature et concrètement la protéger sur le terrain depuis la fin du 19e siècle, il n’y aurait probablement pas d’aires protégées dans le monde et nous aurions perdu encore plus d’espèces. Sans le dévouement de générations de défenseurs de la nature, nous vivrions probablement aujourd’hui sur une planète sans baleines, tigres ou rhinocéros. Agir pour la conservation de la nature implique que les actes posés aujourd’hui ne porteront peut-être leurs fruits que dans un futur lointain, en espérant que l’Humanité devienne d’ici là plus raisonnable. La conservation de la nature fonctionne, il en faut simplement beaucoup plus[2] » explique Roseline.

Qui est Roseline C. Beudels-Jamar ?

Roseline est née et a grandi au Congo (RDC), où elle a effectué sa scolarité pré-universitaire. Dès son enfance, passée dans le sud du Congo, Roseline nourrit un amour profond pour la nature et la vie sauvage. Son parcours montre le même engagement pour la nature : elle est diplômée de tous les niveaux possibles en sciences biologiques et a obtenu un doctorat à l’Université catholique de Louvain.

Actuellement, elle s’investit dans diverses organisations de conservation de la nature en tant que membre du conseil d’administration, telles que le Sahara Conservation Fund ou Noé Conservation. Elle est aussi membre de la Commission de sauvegarde des espèces de l’UICN. Très récemment, elle a été nommée membre du conseil d’administration du WWF International. Elle est par ailleurs membre du Conseil scientifique de la Convention sur les espèces migratrices des Nations Unies. Elle a également été membre de plusieurs autres comités et conseils, dont celui de la Société Royale Forestière de Belgique et du Conseil supérieur de la Conservation de la Nature en Région wallonne.

 

Pour plus d’informations sur les projets du WWF-Belgique : https://www.wwf.be/fr/wwf-belgique

 

[1] Nature Needs Half (la moitié pour la nature) est une vision scientifique et de bon sens de la relation entre les hommes et la nature qui assure la protection et l’interconnexion de suffisamment de zones terrestres et maritimes naturelles. Ces zones doivent avoir une taille et une résilience suffisantes (la moitié de l’espace naturel mondial) pour pourvoir les services écosystémiques essentiels à la santé et la prospérité humaine et offrir un héritage généreux et magnifique de nature sauvage. 

[2] J.Hance, The Guardian, Oct. 2016

 

Notes à la rédaction :

  • Nos communiqués de presse et rapports se trouvent sur https://wwf.be/fr/press/
  • Le WWF est une des plus grandes organisations internationales pour la conservation de la nature et une des plus expérimentées. Il est actif dans plus de 100 pays et compte plus de 5 millions de sympathisants dans le monde. Le but du WWF est de léguer aux générations futures une planète vivante. Le WWF œuvre pour la conservation des espèces sauvages et de leurs habitats naturels : forêts, zones humides et océans. Le WWF contribue également à trouver des solutions aux pollutions, aux gaspillages des ressources naturelles et au réchauffement climatique.
  • Soutenez le travail du WWF et surfez sur www.wwf.be.

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